Sim Marek commence à s’intéresser à la géométrie sacrée et découvre une forme géométrique qui devient le centre de son projet Kosmos et donc l’objet d’étude principal de sa recherche.

Marek pose son dessin sur la composition géométrique de cette forme afin de créer un puzzle infini. Autrement dit, ce dessin géométrique va pouvoir s’assembler à ses propres reproductions sur une surface infinie, en créant un nouveau dessin s’étalant cette fois-ci à l’infini. Mais, ce qui fait la singularité de cette forme c’est sa capacité à s’assembler à ses propres reproductions de 3 façons différentes, sans laisser d’espaces vides.
L’artiste associe cette forme géométrique à sa quête identitaire. Il essaye de trouver un sens aux notions d’individualité et de citoyenneté quand il se demande si son œuvre ne cacherait pas un potentiel et mystérieux ordre de l’univers. Il se demande si les trois puzzles infinis ne représenteraient pas trois dimensions du système social qui règne sur ce monde.
Le premier puzzle dévoile le dessin le plus évident, le plus parfait géométriquement, en représentant les intéractions normatives.
Le deuxième puzzle, plus difficile à trouver et plus imparfait que le premier, serait l’image des intéractions dissidentes.
Finalement, le troisième puzzle, encore plus indescifrable que le précédent, mettrait en avant les intéractions qui échappent au contrôle humain. Celles issues des forces de la nature, involontaires et inexplicables.



